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Alors ça c’est une histoire puissante !! L’auteure nous offre de l’émotion, du tragique, de l’amour et de la philosophie. On se retrouve en pleine guerre sino-japonaise, et on apprend les différents conflits qui opposent la Chine, le Japon et la Mandchourie. J’ai trouvé cela très intéressant car c’est une partie de l’histoire de Chine assez peu connue.

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Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est l’alternance des points de vue, entre la lycéenne chinoise de 16 ans, joueuse de go, qui devient une femme et qui ne ressent la guerre que de loin, et le jeune soldat japonais, très impliqué dans l’avenir de son pays, qui vit la guerre de très près et aime ça. On peut ainsi voir les différentes facettes de la vie durant la guerre.

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L’auteure n’y va pas de main morte avec nos sentiments, les mots sont durs, crus mais ça fonctionne bien. On voit la dureté de la vie pendant la guerre et les atrocités qui y sont commises. Nos émotions sont mises à rude épreuve, l’amour est omniprésent dans ce roman, et ce sont des amours difficiles, compliqués, et réels.

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On découvre des nouvelles cultures, japonaise et chinoise, leur mode de vie, les éducations des enfants, la manière de concevoir la vie des gens… On y apprend aussi le sens du sacrifice et c’est assez dur à comprendre car c’est une notion étrangère pour nous, mais l’auteure réussi à nous émouvoir et à nous faire trouver ça magnifique.

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La fin est… époustouflante ! Je ne m’y attendais pas… Je savais que c’était un roman tragique mais là… C’est bouleversant et triste. Magique et magnifique. Emouvant et impossible.

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C’est un livre que je conseille absolument. Il reste facile et rapide à lire malgré le thème assez difficile. Ce n’est pas un coup de cœur mais ce n’était pas loin d’en être un. A lire !

Résumé :

Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l’armée japonaise. Alors que l’aristocratie tente d’oublier dans de veines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d’un autre destin. « Le bonheur est un combat d’encerclement. » Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore son adversaire de demain : un jeune officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu’elle, dévoué à l’utopie impérialiste. Ils s’affrontent, ils s’aiment, sans un geste, jusqu’au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l’envahisseur qui tue, pille, torture.

  • La joueuse de go ; Shan Sa

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